Mes valeurs

Maroquinerie d’art, métier de passion

Je ne peux pas rivaliser en termes de prix avec les grandes enseignes qui fabriquent en grande série mais j’ai à cœur, dans chacune de mes créations, de laisser une part de ma créativité, ma curiosité, ma sensibilité, ma rigueur, mon amour des belles choses et du travail bien fait.

Maroquinière : ce qui guide mes pas dans mon métier…

« Maroquinière éco-responsable » : c’est dans cet esprit constant que j’exerce mon métier.
Pour le mot « maroquinière », la définition est donnée : À la fois créatrice et artisane, la maroquinière réalise et fabrique toute sorte d’objets en cuir : objets utilitaires de la vie courante (sacs, ceintures, portefeuilles…) ou objets d’arts ou de décoration.
Mais alors pourquoi avoir rajouté le mot « éco-responsable » ?

« Maroquinière éco -responsable » : qu’est ce que cela veut dire pour moi ?
La mode éco-responsable apparaît comme une nécessité face aux phénomènes de surconsommation. Le constat est le suivant : le secteur de la Mode est la deuxième industrie la plus polluante après le secteur pétrolier.
Avec le phénomène de fast-fashion, les collections s’enchaînent à la vitesse de l’éclair, incitant les consommateurs à acheter toujours plus.
Le principe de la mode éco-responsable vise à réduire le gaspillage des ressources et à prendre en considération le changement climatique.

C’est pour cela que je propose une gamme de produits de maroquinerie éco-responsable de qualité, pérennes, uniques ou en série limitée, avec un style propre à ma créativité. Je souhaite prendre le temps de faire de belles finitions, de fabriquer un article qui va durer dans le temps, et même se doter d’une belle patine.

La patine du cuir donne un aspect plus caractéristique et unique, en témoignant de son histoire et de son utilisation. La patine peut changer sa couleur, lui donner un aspect vieilli ou encore le rendre plus doux et confortable au toucher.

De plus, le cuir est également une matière qui résiste bien à l’usure et qui peut durer dans le temps. Avec les soins appropriés (nettoyage, hydratation et protection), un article en cuir peut rester en bon état pendant de nombreuses années.

Cependant, il est important de noter que la durabilité du cuir dépend également de la qualité de la matière première et de la qualité de fabrication. Un cuir de haute qualité traité et bien entretenu durera généralement plus longtemps qu’un cuir de mauvaise qualité.

Cuir : comment je choisis ma matière ?

Socle de tous mes projets, j’accorde une grande importance au choix du cuir que je travaille.

Le cuir peut être tanné (action de rendre le cuir imputrescible) en tannage végétal (tannins issus d’écorces d’arbres…) ou minéral (principalement au chrome). Les propriétés diffèrent et je les sélectionne en fonction du projet envisagé. Tous les cuirs que je travaille sont issus de tanneries européennes. Les tanneurs français et européens sont réputés pour leur expertise et leur savoir-faire en la matière. Ces peaux sont considérées comme de très haute qualité et les procédés de tannage traditionnels préservent la nature de la peau tout en la rendant plus durable. Leurs normes réglementaires et de contrôle de qualité sont strictes.

Travail du cuir : comment je travaille ?

Ma formation pour préparer le CAP Maroquinerie ( obtenu en juin 2021) m’a permis d’apprendre les bases de la maroquinerie dans les règles de l’Art.
J’assemble les cuirs de 2 manières différentes selon le projet envisagé :

1. couture sellier : c’est une couture faite à la main, technique ancestrale utilisée au départ pour coudre les selles et harnachements des chevaux. Le cuir dans la même opération est percé à l’aide d’une allène puis la couture est réalisée avec deux aiguilles fixées sur les extrémités d’un même fil. Ce fil de lin enduit de cire d’abeille (pour le rendre résistant à l’eau, mais aussi à l’abrasion) est passé alternativement dessus et un fil dessous à chaque point. Cette couture demande de la pratique et de la patience, mais elle est garante de solidité
2. couture machine : j’utilise une machine triple entraînement industrielle, je couds avec un fil réalisé à partir de filaments synthétiques continus de haute ténacité qui rendent le fil très résistant (le fil Sérafil est utilisé par les grandes maisons de maroquinerie).

Ce qui nourrit ma créativité :

J’aime qu’un sac ou qu’un article en cuir soit beau et pratique, que l’on ait plaisir à l’avoir avec soi, à le porter au quotidien, qu’on le conserve.
Le cuir est une matière qui se patine au fil du temps, qui vit avec nous.

Ce qui m’inspire :

Un toucher, une odeur, une matière, une couleur, une forme…

Vous souhaitez m’encourager?